Un claquage n’est pas un traumatisme particulièrement grave mais les muscles étant touchés, il ne faut pas le prendre à la légère.
Les personnes victimes de claquage disent avoir ressenti comme un coup de poignard. Un claquement sonore suivi d’une douleur intense et soudaine à la cuisse ou au mollet. Elles étaient en train de courir ou de disputer un match et ont dû s’arrêter car les fibres musculaires avaient alors dépassées leurs capacité élastiques. Qu’il s’agisse d’une déchirure musculaire ou d’une simple élongation, le repos est indispensable.
Dans ces accidents, il y a plusieurs niveaux de gravité. Au mieux, il peut s’agir d’une crampe ou d’une courbature; mais le muscle peut être davantage atteint. On diagnostiquera alors une élongation dans le cas d’une micro déchirure musculaire, un claquage si quelques fibres musculaires sont déchirées ou enfin une déchirure lorsqu’un faisceau musculaire complet est concerné.
Les muscles les plus sujets aux claquages sont ceux des membres inferieurs: mollets et cuisses, notamment chez les footballeurs, et particulièrement les ischio-jambiers (muscles de l’arrière de la cuisse) chez les coureurs. Les biceps sont également des muscles fréquemment concernés.
Les causes des claquages et déchirures
A l’origine de ces traumatismes, on retrouve souvent des mouvements de freinage. Au football, par exemple, lors d’un tir, le quadriceps (muscle situé à l’avant de la cuisse) se contracte à fond et les ischio-jambiers (à l’arrière de la cuisse) se contractent tout en s’allongeant, créant un mouvement de retenue que l’on appelle une contraction excentrique.
Cela explique pourquoi les claquages sont fréquents dans les sports d’équipe ou le tennis, car sauts et changements brusques de direction, mouvements qui demandent un effort excentrique particulier, sont fréquents.
Le bon état des muscles compte aussi : un manque de souplesse, une blessure mal soignée, telles qu’une élongation, voire une ancienne déchirure ou une fatigue musculaire importante représentent les principales causes de déchirure. Un effort très violent et un entraînement, soit excessif, soit insuffisant sont évidement souvent à l’origine d’un claquage musculaire.
Heureusement, le muscle se répare tout seul : des cellules dites satellites fabriquent en permanence de la fibre musculaire. La plupart de ces lésions guérissent donc complètement. Dans le cas d’une simple élongation, le rétablissement peut prendre une dizaine de jours. Pour une déchirure partielle, il demande de trois à six semaines et entre huit à douze semaines pour une déchirure complète.
Mais juste après l’accident, il est parfois difficile de déterminer la sévérité de sa situation. L’ampleur de la douleur est une indication. Si vous ne pouvez plus du tout poser la jambe, c’est un indice de gravité. L’apparition d’un gros bleu dans les vingt-quatre heures qui suivent aussi. Si on peut, au bout de vingt-quatre heures, marcher sans douleur, on sera probablement rétabli en trois semaines ou moins. Si la douleur oblige à marcher deux jours avec des béquilles, la récupération prendra au moins un mois.
Le traitement des claquages et déchirures
Pour mettre toutes les chances de son côté, le mieux est de prendre quatre mesures qui sont résumées par l’acronyme anglais R.I.C.E. (Rest, Ice, Compression, Elévation). En français, ça nous donne donc : repos, glace, compression, élévation.
- Repos (R): faire reposer le muscle, éviter toute activité douloureuse par un repos stricte.
- Glace (I comme ice) : appliquer tout de suite une poche de glace afin de diminuer l’hématome, l’inflammation et la douleur.
- Compression (C) : avec une bande élastique, sans trop serrer, pour prévenir la croissance d’un éventuel hématome.
- Elévation (E) : de la région blessée pour diminuer l’œdème en favorisant le retour veineux.
Conseils pour l’application de la glace :
La glace doit être appliquée sur l’élongation ou la déchirure musculaire de manière à bien épouser la forme de la zone blessée. Placer une serviette entre la glace et la peau et maintenir le sac de glace avec un bandage, sans serrer trop pour ne pas couper la circulation sanguine. La glace ne resserre les vaisseaux sanguins que pendant environ 10 minutes, après quoi ils regonflent. C’est pourquoi elle ne doit être laissée en place que durant 10 à 12 minutes à la fois. Répéter ainsi toutes les heures en gardant continuellement le membre blessé en élévation. Cette procédure doit être suivie plusieurs fois durant les 2 premiers jours après la déchirure. Continuer ensuite l’application de glace 2 à 3 fois par jour jusqu’à ce que la douleur disparaisse.
Toute application de chaleur et tout massage sont formellement proscrits. Le massage (et même la palpation) risque d’exagérer la douleur, d’aggraver les lésions et de provoquer une hémorragie.
Des séances de kinésithérapie ainsi que des médicaments anti-inflammatoires et décontracturants constituent l’essentiel du traitement.
Le repos et l’utilisation de béquille est indispensable pour limiter la tension musculaire et éviter l’aggravation de la lésion.
En revanche, l’absence totale d’appui est déconseillée, car le sang pourrait stagner et entraîner :
- des adhérences musculaires
- des raideurs
- des douleurs
- la formation d’un caillot (phlébite).
Comment éviter les claquages et déchirures ?
Echauffement sérieux, entraînement progressif, alimentation et hydratation adaptées représentent la meilleure protection contre les déchirures musculaires.
Si être entraîné à un effet protecteur, la prévention passe par la correction de déséquilibres entre les groupes de muscles, par exemple des quadriceps trop forts par rapport aux ischio-jambiers. Et là, rien à faire, certains humains présentent plus de déséquilibres que d’autres. Une cause génétique pourrait expliquer les blessures à répétition.
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