Le diabète de type 1 est beaucoup moins fréquent que le diabète de type 2, ne représentant que 5 à 10 % des cas de diabète. Contrairement au type 2, qui est plus courant chez les personnes âgées, le type 1 est habituellement diagnostiqué avant l’âge de 30 ans.
Qu’est-ce que le diabète de type 1 ?
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui entraîne la destruction progressive des cellules bêta (cellules productrices d’insuline) situées dans le pancréas.
Plus il y a de cellules bêta détruites, moins il y a d’insuline. Il en résulte un déficit d’insuline à vie et une dépendance à l’insuline par apport externe.
L’auto-immunité fait référence à une situation dans laquelle le corps confond ses propres cellules (les cellules bêta) avec des cellules pathogènes et les détruit. Bien que la cause exacte soit inconnue, le processus auto-immunitaire serait le résultat d’une prédisposition génétique et d’un déclencheur environnemental. Ce phénomène déclenche une réaction en chaîne qui amène les cellules B du système immunitaire à créer des protéines appelées anticorps qui identifient les cellules bêta et les détruisent. Les cellules CD4 et CD8T sont les « soldats » qui détectent et détruisent les cellules bêta identifiées.
Le développement du diabète de type 1
Avant que le diabète ne se déclare, le patient sera dans une phase appelée pré-diabète. Chez les personnes prédiabétiques, le pancréas travaille deux fois plus pour maintenir une glycémie normale. La caractéristique du pré-diabète est la présence d’anticorps GAD, ICA, IAA. De plus, on peut remarquer des signes de lésion des cellules bêta et une diminution de la production d’insuline.
Le patient est considéré comme diabétique une fois que le nombre de cellules bêta est réduit à moins d’un quart et que l’organisme n’est plus en mesure de produire suffisamment d’insuline pour répondre aux demandes du corps. À ce stade, la glycémie sera considérablement élevée.
Symptômes du diabète de type 1
Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais comprennent généralement les suivants :
- Miction fréquente : y compris la nuit
- Perte de poids : comme le glucose n’est pas utilisé comme source d’énergie, le corps doit trouver d’autres sources d’énergie et le fait en éliminant les graisses.
- Soif
- Faim
- Trouble de la vue
- somnolence
- Nausée
- Vomissement
- Infection urinaire et vaginale
Les 3 P classiques du diabète: polyurie (urique fréquente), polydipsie (soif excessive), polyphagie (faim). La soif est due à la déshydratation. La miction fréquente est due au fait que le corps essaie d’expulser l’excès de sucre par l’urine. Le taux à la fois élevé et faible de sucre dans le sang engendre la faim.
Traitements médicaux
Les diabétiques peuvent espérer mener une vie active, autonome et dynamique à condition de respecter, durant toute leur existence, une discipline stricte par :
- le contrôle du taux de glucose sanguin à l’aide d’un lecteur de glycémie ;
- un régime alimentaire approprié ;
- un programme d’exercices physiques.
Médication
Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent s’injecter de l’insuline afin de compenser l’insuffisance du pancréas à en produire. L’injection plutôt que la prise d’insuline par la bouche est nécessaire du fait que celle-ci est détruite par les sucs digestifs. Comme les traitements sont quotidiens (souvent plusieurs fois par jour), le patient doit apprendre à s’administrer lui-même les injections.
Le dosage et le type d’insuline utilisé varient en fonction des besoins réels du sujet en insuline, à chaque moment de la journée. D’où la nécessité d’un suivi médical serré. Au début du traitement, cela peut prendre un peu de temps avant de trouver le juste dosage.